Bienvenue dans la nouvelle année, la nouvelle igname, est sortie de terre. Le village s’efforce de garder son air frais et ses volailles libres.
Le Choukouya de la ville me manquait souvent. Succulent, la recette faisait office de kpêma urbain. Mais, la paix sur la plupart des visages me faisait rêver sans cauchemars. La difficulté y était fortifiante et non avilissante.
Tous ces droits fondamentaux que mon village avait acquis sans le conseil de sécurité de l’ONU m’épataient. L’alimentation, la santé, le logement, l’éducation… Les bases de la vie, Kalédiaké les avait institutionnalisées.
Le droit à la vie promu sur les médias par des abolitions et des conventions successives, nécessitait ce plus que Kalédiaké avait acquis et bien assis. Au constat, l’alliance entre la ville et le village mérite d’être fortement tissée. Les usines avaient besoin des champs. Le numérique avait besoin de vent frais pour ne pas être le nouveau plus grand pollueur. Et au pied des gratte-ciels, il fallait que, moins d’hommes et de femmes se grattent la tête. Cette célèbre posture pour mendier un travail. Paradoxal…
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