Ce récidiviste impliqué dans plusieurs nuisances environnementales doit s’acquitter d’une pénalité de 7800€ après dénonciation par des citoyens, associations et collectivités locales. Six(6) mois précèdent la descente des gendarmes, en plus des inspecteurs de l’Office français de la biodiversité(OFB), mais la région de Ploulec’h reprend son souffle. L’insécurité environnementale conduit à des conséquences horribles sur la santé et la stabilité de tous, ces citoyens l’ont compris.

Une vingtaine de bidons de produits phytopharmaceutiques, dont le lindane, un insecticide interdit depuis 1990 font l’objet d’utilisation dans une exploitation agricole en France. Cependant, la vigilance citoyenne individuelle et collective conduit à cinq plaintes contre cette exploitation agricole des Côtes d’Armor.

La justice prononce une condamnation de six(6) mois d’emprisonnement avec sursis et 3 000 € d’amende. En plus, du matériel confisqué, dont un tracteur d’au moins 20 000€ qui servait à repandre rapidement ces produits toxiques. Aussi, comme réparation partielle du préjudice, 1000€ devront-ils être versés à la mairie de Ploulec’h et 3 800 € à l’association Eaux et Rivières de Bretagne.

Pour l’exploitation des ressources naturelles, l’utilisation des pesticides dans l’agriculture en Afrique et autres pratiques nuisibles prospèrent dans l’impuissance ou l’indifférence. Il y a de cela un mois, à Tatakourou en Guinée, dans l’ouest de l’Afrique, au moins quinze personnes mourraient entre cyanure, mercure et galeries souterraines, à la recherche de l’or. Bien avant, 550 kilos de cyanure ont été saisis dans la région de Kédougou au Sénégal à la frontière Mali et Guinée. Du Burkina Faso aux forêts de la Côte d’Ivoire en passant par le parc de la Comoé la pollution environnementale s’incruste dans les filières agroenvironnementales, au détriment de vies d’enfants et de jeunes dans l’espace Uemoa. Pour preuve, le gouvernement du Burkina reconnaît comme cause principale d’une attaque meurtrière avec un bilan de 160 morts, l’orpaillage convoité. Depuis ce lundi 7 juin, tous les sites aurifères artisanaux de l’Oudalan et du Yagha sont fermés, sur ordre des autorités locales.