80% de la biodiversité de notre planète, la terre, vit dans les forêts. Cette vie sauvage nourrit les sols et favorise l’alimentation des zones rurales comme urbaines. Mieux, cette vie sauvage entretenue par les forêts participe à santé des hommes partout où ils se trouvent. Les forêts d’Afrique centrale par exemple constituent le poumon de toute la terre. Celles de Côte d’Ivoire et de Guinée permettent un climat moins chaud dans l’ensemble des pays du sahel. Mais, depuis 1900, l’Afrique subsaharienne est la deuxième zone du monde la plus déboisée.
Transformée en lieux propices à la promotion des violences armées, avec leur corollaire d’abus intempestifs des ressources naturelles, l’Afrique centrale abrite un patrimoine mondial forestier. Sur une surface de 1,62 millions de km² de forêts, l’Afrique centrale regorgent « une biodiversité vitale » pour la planète, alerte l’UNESCO.
En Côte d’Ivoire, au cours d’une décennie, une crise politique et armée va multiplier les pertes des aires sauvages. Le pays perd son statut de pays forestier et mène une course au reboisement. Seulement, la forêt disparaît plus facilement qu’elle n’apparaît. Quelques soient les fétiches des traditions, souvent terrifiants pour l’environnement. A cet effet, la fondation Earthworm avec l’appui de l’industrie Nestlé et celui de la Sodefor, procèdent au déploiement d’un programme de surveillance et de conservation des forêts.
L’ouest de ce pays, limitrophe à la Guinée et au Libéria, s’oxygène grâce à la forêt classée du Cavally. Au sein de plusieurs communautés, des focus group cumulent plus de 1000 acteurs du changement. Il s’agit pour la fondation Earthworm d’écouter et d’impliquer les communautés dans la réhabilitation de la forêt du Cavally. A cette sensibilisation, se joint le partage de compétence pour l’amélioration des techniques culturales, avec la pratique de l’agroforesterie. L’urbanisation accélérée des sociétés en pleine restructuration, favorisent les pressions sur la vie sauvage. En Côte d’Ivoire, nombre d’aires protégées de ce pays sont dépravées par l’orpaillage clandestin et plusieurs actes illicites si périlleux pour les populations. Faute d’information et tourmentée par la pauvreté les communautés bradent leurs forêts au premier véreux.
Ces bandes criminels à l’assaut contre les richesses essentielles à la vie sauvage corroborent un trafic mondial. Malgré une liste rouge en France et l’action d’une justice plus indépendante, 20% des espèces en France sont menacées. Les oiseaux en tête représentent 32%. La biodiversité au cœur des zones urbaines se trouve, par ailleurs, fragilisées par les pollutions multiples. Par ignorance ou pas, 75% des ménages polluent l’environnement avec des pesticides. D’où, l’importance d’une implication citoyenne rapide à l’échelle mondiale, car contre la perte de la vie sauvage, il n’existe pas de vaccin.