Dans la matinée de ce mardi 19 octobre, « l’Ocean Viking vient de secourir 94 personnes à bord d’un canot pneumatique en détresse», six enfants et des femmes enceintes se trouvent sur des vagues qui ont englouti de nombreuses vies. L’hécatombe bleue du fléau de l’immigration clandestine sévit encore. Elle est soutenue par une précarité du destin humain dans plusieurs pays.
Onze(11) femmes dont quatre(4) sont enceintes et six(6) enfants, prunelles d’une humanité secouée, réchappent mais ce calvaire entretenu guettera chacun de leurs pas.
Les enfants coupés d’éducation et navigant dans l’insécurité le long de ces mobilités forcées n’ont qu’un espoir, la prise de conscience et la solidarité agissante des aînés.
Seulement dans les pays à revenus élevés, « Ils sont aujourd’hui 36 millions, soit l’équivalent de l’ensemble de la population d’âge scolaire en Europe», ces enfants immigrés, alerte l’UNESCO. L’éducation de ces enfants à moins de chance de réussite que les autres, faut-il le rappeler.
Cette hausse mondiale de 26% d’enfants immigrés et réfugiés interpelle sur le bilan global de la gouvernance mondiale et les réponses humanitaires en amont. Les infrastructures dans les pays en développement demeurent précaires malgré l’investissement acharné des parents à cultiver la terre pour nourrir et faire plaisir au monde. A cela s’ajoutent des crises armées imposées à ces populations. Tout se complique à l’extrême. L’éducation et l’espoir dans ces zones mettent l’humanité entière face au miroir.
Aussi la veille de cette célébration de l’enfant ce 20 novembre, en Côte d’Ivoire, Afrique Pacifique s’est-il rapproché des zones rurales. Dans le Guémon, à l’ouest du pays, dans Le Gôh au centre ouest, les images des rudes conditions d’apprentissage des enfants éprouvant par ailleurs les enseignants effarent. L’éducation de ces enfants de producteurs de cacao, de cola et nombres de cultures sur le marché mondial, demeure un chant flemme.
Cette journée marque aussi les compositions de ces élèves du primaire, avant les grands discours sur le trentenaire de la Convention relative aux droits des enfants à l’échelle mondiale. La Côte d’Ivoire n’a plus que 8% de forêts, pourtant, ses apprenants n’ont pas de tables d’usage. L’éducation a été bradée, l’avenir a migré.
Dans ce pays où l’école est obligatoire pour les 6 à 16 ans, 89% d’enfants n’ont pu accéder au CP1 durant l’année scolaire 2017-2018 faute de capacités d’accueil suffisantes.