Les effectifs des éléphants d’Afrique sont en baisse de 98%. Ne participez pas au commerce de l’ivoire et à la destruction des habitats propices aux éléphants ! Sinon, en continuant sur la trajectoire actuelle, les êtres humains vont détruire la biodiversité, tissu essentiel pour la vie de tout homme sur terre. Mobiliser tous les efforts, afin de mettre fin au braconnage et à la destruction des forêts en Afrique, contribue à protéger les deux races d’éléphants qui s’abritent singulièrement dans la végétation du continent africain. Main dans la main avec les jeunes, qu’ils proviennent des zones rurales ou urbaines, pourvu de renforcer leur potentiel de porteur du flambeau d’une relation harmonieuse entre l’homme et son environnement. Ainsi, la reconstitution de la biodiversité et la préservation de l’environnement vont s’établir comme une priorité naturelle.
Avec leurs oreilles identiques à la carte de l’Afrique, les plus grands mammifères terrestres vivent en Afrique, cet écoumène légendaire confronté à des défis sécuritaires mais convoité par toute la terre. Soit pour ses reliefs, son climat, ses richesses minières et plusieurs autres ressources naturelles. Au sein de ce tissu écosystémique attractif, baignent les plus grands mammifères terrestres, les éléphants de savane d’Afrique. Ils ont de grandes défenses curves. L’éléphant de savane d’Afrique représente une référence dans la transmission des valeurs en Afrique. Pays d’Afrique de l’ouest, en République de Côte d’Ivoire, l’éléphant de savane d’Afrique a une fonction d’identification et d’éducation. Sa jeune équipe nationale de football s’appelle « les Eléphants de Côte d’Ivoire ». Elle est championne en titre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Sous les tropiques, l’on rencontre aussi l’éléphant de forêt d’Afrique. Ceux-ci, ont des défenses dirigées vers la terre et des oreilles ovales et sont plus petits de taille. Cependant, le braconnage, les crises sécuritaires, l’extraction aurifère, l’usage des pesticides, la déforestation et bien d’autres fléaux ont conduit à réduire ces deux populations d’éléphants vivants en Afrique. Une baisse de 98% de l’éléphant d’Afrique est enregistrée depuis le 15ème siècle. On peut s’interroger sur les générations qui ne connaitront pas ces animaux emblématiques si rien est fait pour reconstituer la biodiversité. Une perte inestimable pour l’équilibre naturel, l’économie du tourisme et des ICC (Industries créatives et culturelles), entre autres.
A cet effet, une mutualisation des efforts en synergie avec la jeunesse rurale et urbaine s’avère urgente pour protéger l’éléphant d’Afrique, construire la résilience climatique et bien d’autres opportunités en faveur des ODD (Objectifs du développement durable). Certains éléphants dispersent des graines sur une cinquantaine de kilomètres ! Souvent l’on s’étonne de la propagation de bactéries ou de la nuisance de plusieurs espèces subitement envahissantes. Des réponses à nos préoccupations se trouvent dans la prédation et la pression exercées sur les ressources naturelles. Nous l’avons souligné tantôt, la biodiversité constitue le tissu du berceau de la vie et les agressions qu’elles supportent se répercutent sur l’ensemble de la terre.