L’insistance de cette nouvelle alerte rouge pour l’humanité fera-t-elle progresser les responsabilité collectives et individuelles devant les graves dangers en cours ? Antonio Guterres appelle à la responsabilité des États pour guider les consommateurs et les industriels. « Les pays devraient également mettre un terme aux nouvelles explorations et production d’énergies fossiles et déplacer les subventions aux énergies fossiles vers les renouvelables », suggère le Secrétaire général des Nations unies.
« Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes : les émissions de gaz à effet de serre créées par les énergies fossiles et la déforestation sont en train d’étouffer notre planète », dénonce le Secrétaire général de l’ONU. Depuis 100 000 ans, la terre enregistre sa température la plus élevée au cours de cette dernière décennie. Pendant que l’Organisation vise le développement durable en 2030, le dernier rapport de l’ONU rapproche l’intensification et l’accélération des catastrophes climatiques lors de cette période imminente, selon les récentes études menées.
L’extinction des animaux, des végétaux et la destruction des eaux laissent des marques visibles par tous. 19% des reptiles, 25% des mammifères, 33% des coraux sont menacées d’extinction, alerte l’UNESCO. Les peuples autochtones malgré leur choix de vies modestes subissent ces épreuves d’extinction jalonnées de souffrances immondes. Par ailleurs, en zone urbaine, il n y a pas de vies d’épargnées en réalité. L’urbanisation galopante, inadaptée à l’environnement et démesurée, détruit la biodiversité. La nature, toutefois, avec patience revient au galop. Les prédateurs multiplient les dégâts sanitaires et les crises sociétales. « Nous ne pouvons pas continuer comme si de rien n’était », prévient Élisabeth M. Mrema, la Secrétaire exécutive des Nations Unies à la Biodiversité.