C’est la nouvelle reine de beauté de Côte d’Ivoire dit-on. Tara Gueye est arrivée en tête du classement de la finale du fameux concours controversé de beauté, Miss Côte d’Ivoire, lors de l’édition 2019.
À peine le sacre prononcé, des polémiques se sont emparées de la toile ivoirienne. Outre l’absence remarquée de la Miss sortante ou encore l’affluence peu flatteuse, plusieurs internautes expriment leur colère devant ce qu’ils qualifient de « poto » un jargon pour traduire l’échec dans l’événementiel. Pour eux, la lauréate est certes belle, mais elle est de loin la légitime vainqueure de la compétition. Ce concours est régulièrement critiqué pour son manque de transparence dans le choix des lauréates. Les scandales en la matière ne manque pas. « Tu as abusé de moi », scandait la mère d’une candidate malheureuse il y’a quelques années à l’endroit du président du COMICI, l’organisateur du concours. Selon cette mère, le sieur Yapobi aurait profité de ses faveurs avec la promesse de faire gagner sa fille. Cadeaux ! Et pourtant le concours a séduit en promettant des modèles et des repères à la jeunesse et une culture de la diversité. Bon nombre de sponsors s’y sont investis mieux que dans l’éducation, la santé ou d’autres promotion culturelles endogènes, divertissantes et instructives.
Cette année, une autre critique non des moins virulente est formulée à l’endroit des promoteurs du concours. Dans la foulée, les origines ivoiriennes de la nommée Tara sont remise en cause. Pour plusieurs, son patronyme Gueye sonne Sénégalaise. Une critique largement relayée dans ce pays cosmopolite.
C’est une fille « Yacouba », rétorque un autre internaute qui ne manque pas de rappeler les liens historiques et culturels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Des liens dont les impacts ont rejailli sur les mœurs et même sur les patronymes. « Ce n’est pourtant pas la première personne à se hisser comme ambassadeur de la Côte d’Ivoire », lance-t-il.
Tara Gueye, âgée de 22 ans, est inscrite en licence d’économie à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fez au Maroc.
Irié Satya, Koné Leila, Lavry Calixte, Deza Laeticia, arrivent respectivement 1ère, 2ème, 3ème et 4ème dauphine dans le nouveau bateau du Comici.