J’ai obstrué le chemin
Les autres n’ont pas démarrés
Et quand ils ont voulu s’envoler
Mes bombardiers en l’air avaient pollué
Ainsi, calvaires et supputations devinrent leur lendemain.
Ce n’était pas pour tuer mais pour protéger
Moi, qui ne demandait que ma sécurité
Veuillez m’excuser pour les dégâts causés
Mais, désolé pour ceux qui crient : démissionnez!
Où allez sans être torturé par ma réalité
Et l’habitude de cette prospérité vénérée ?
Cette pléthore de virus que je me suis imposé
Concaténés à mes trousses, sans répit, enliser
Troublé par ce que j’ai surchargé chaque matin
Sur notre humanité le long des années
Cette volonté à réaliser comme un refrain
Ma conscience me les rappelle au déjeuner
Besoins accaparés de plusieurs générations
Aujourd’hui réclamés par la scie de la nation
Mes efforts les plus sincères dévoyés
Condamné suis-je par ces rêves volés
Cette science ne retient que ma complicité
J’ai obstrué le chemin pour atterrir ici
Dans une cage où je n’ai plus d’ennemis
Cette nouvelle page s’appelle mourir en vie.
Sax©