Le taux de spermatozoïdes de la population masculine mondiale se détériore. Cette chute présumée oscille entre 50 et 60% par millilitre de sperme entre 1973 et 2011. Au fil du temps l’éjaculation est en amont pilulaire.
Des spermatozoïdes insensibles à une ovulation, il y en a de plus en plus s’inquiètent des chercheurs israéliens dans une étude mondiale publiée en 2017. Les défis démographiques en Afrique font l’objet de nombreuses interrogations mondiales. Avortement, méthodes contraceptives individuelles, craintes de techniques contraceptives massives, la femme supporte les premières violences de ces tiraillements.
De nombreuses conceptions répandues en Afrique, singulièrement en Côte d’Ivoire, font que les hommes se sentent moins concernés par les problèmes de fertilité dans les couples. Pourtant, ils se ruent sur des décoctions traditionnelles et autres produits pour booster leur virilité. Lors d’un voyage, « dans le car, un vendeur de médicaments traditionnels a présenté un produit contre l’éjaculation précoce et l’oligospermie. Personne n’a réagi. Mais, une fois à destination, tous les hommes même les personnes âgées ont pris le vendeur d’assaut au fond de la gare ».
Chez les amis français, la documentation est sans équivoque. La concentration moyenne de spermatozoïdes par millilitre de sperme a baissé de 32% sur les seize dernières années, passant de 73,6 millions de spermatozoïdes par millilitre à 49 millions.
La pollution est présentée comme une cause de cet état moribond des spermatozoïdes. La présence dans l’organisme d’importantes qualités de particules plastiques dont les phtalates, ou les composés perfluorés est signalée. Ces substances agissent comme des perturbateurs endocriniens. Ils modifient les hormones. Si leur reprotoxicité est controversée, il reste que l’environnement est infecté par des substances comme le pyralène bien qu’interdit depuis des années. Une substance longtemps utilisée dans les pesticides et dont l’impact sur la fertilité est bien démontré.
« Ces composés sont présents partout, dans les plastiques, les emballages alimentaires, les sols, les cosmétiques », alarme André Cicolleta, écotoxicologue et membre du Réseau Santé Environnement. Pour ce scientifique, nous sommes en face « d’une contamination de l’ensemble de la population, avec des effets incontestables sur la baisse de la qualité du sperme ». Mais, pas que. Les femmes ivoiriennes semblent impactées.
Le taux de fertilité des femmes locales a baissé de 37% entre 1960 et 2017. Cette dernière année enregistre la plus forte baisse de ces 58 dernières années avec une valeur de 4,85 contre 7,69 en 1960. Constatation identique au Nigéria qui derrière cette importante population cache une valeur d’infertilité de 5,46 de ses femmes, soit la plus grande baisse sur la même période. Des perspectives pas favorables sont évoquées.
À mesure que le monde connait des pics de pollution, la fertilité plonge.
90% de la population mondiale respirent depuis au moins six ans un air très pollué avec des niveaux de pollution assez élevés, selon l’OMS. En appui, le Fond mondial pour la nature vient de publier un rapport sur la présence de particules plastiques dans notre organisme. Les chercheurs ont conclu que chaque humain ingère et inhale l’équivalent de 50 cartes bancaires par an, 250 grammes de particules plastiques du fait d’un environnement pollué. Quand elles prennent place dans le guichet automatique de spermatozoïdes, elles les rongent et plombent l’appareil reproducteur chez la femme. Une cargaison d’aphrodisiaques et de d’options de solutionnage pullulent ensuite les États.