Alors que plus de 2,7millions d’hectares de forêts dégradées sont dénoncés dans les récents travaux de surveillance spatiale du couvert forestier ivoirien, la Brigade Spéciale de Surveillance et d’Intervention (BSSI), unité de lutte contre l’exploitation illicite du bois, a interpellé un groupe de scieurs clandestins avec une forte quantité de bois à Duékoué dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.

Le ministère des eaux et forêts dénombre 10 tonnes de bois sciés, et 476 madriers à terre d’essences diverses dont le fraké, l’acajou et le framiré. Cette dernière essence pousse essentiellement en Côte d’Ivoire.

Le pays a perdu l’essentiel de son couvert forestiers durant ces dernières décennies. Les aires protégées n’échappent pas à l’activité nocive de certains. Poumon et vivier sous-régional, la Cote d’Ivoire n’est plus pays forestier selon après diagnostics. Sa forêt n’occupe que 10,64% de sa surface. Soit à peine la moitié du minimum requis (20%). Les trafiquants clandestins font des ravages quand l’agriculture extensive et la destruction des aires protégées sont des plaies dilemmatiques.

Pour combler son gap de trois (03) millions d’hectares de forêts l’État ivoirien multiplie les partenariats. Malgré les efforts de la Sodefor, la corruption gangrène le secteur. La nouvelle réforme forestière adoptée s’applique moins vite que les menaces environnementales qui planent. Les effets du dérèglement climatique et la pollution sont si agressifs.

Un arbre c’est de l’oxygène pour au moins quatre (4) êtres humains. Un arbre c’est la nourriture et la santé, ou encore le meilleur secours pour parer aux inondations.