Guet-Ndar, Santhiaba et Gokhou Mbathie sont ravagés par la marée. L’érosion côtière est à son comble comme à Lahou-Kpanda en Côte d’Ivoire. Les vagues détruisent plusieurs habitations entraînant des déplacés environnementaux.
Pour parer, l’État du Sénégal vient de convenir d’un partenariat avec l’Agence française de développement (AFD) afin de sauver la brèche de Saint-Louis. 12 milliards débloqués pour ériger un mur sur la langue de Barbarie. Un ouvrage exécuté sur une période de 18 mois. Mais les causes de la montée du niveau de la mer demeurent. Le droit de veto onusien équivaut presque au droit de polluer les autres.
Classée patrimoine mondiale de l’UNESCO, Saint-Louis au Nord-ouest est l’une des plus grandes villes du Sénégal. Les monuments historiques de cette ancienne capitale sénégalaise croulent sous la menace de l’érosion côtière, preuve de l’agressivité du dérèglement climatique sur place. Plusieurs autres villes littorales en Afrique dont Abidjan et Grand-Bassam présentent des signes de vulnérabilités liées au réchauffement climatique, en plus de la pollution locale.
La vie de milliers de familles de pêcheurs est directement affectée autant que les valeurs culturelles.