Alors que la production agricole mondiale peut nourrir 12 milliards de personnes en l’état, 820 millions de personnes souffrent de faim dans le monde. Plus grave, près de 14% d’aliments sont perdus avant leur merchandising, révèle la FAO.
L’agence onusienne estime cette perte à 400 milliards de dollars. Et pourtant, la malnutrition touche un enfant sur trois dans le monde. D’autres pertes surviennent dans les commerces, par ailleurs, à cause des méventes dans les limites de la péremption, et aussi à domiciles pour diverses raisons.
L’Afrique subsaharienne, zone vulnérable avec des défis sécuritaires autant alimentaires que territoriaux, enregistre une proportion d’au moins 18% de pertes. L’autosuffisance alimentaire depuis un demi siècle d’indépendance demeure globalement un échec dans les pays de cette partie du monde.
L’installation du CERFAM (Centre d’Excellence Régionale contre la Faim et la Malnutrition) à Abidjan devrait contribuer à améliorer les conditions de production, de conservation, et l’accessibilité aux droits à l’alimentation autour de ses 4 axes principaux : la recherche, l’assistance technique, l’assistance et le plaidoyer.