Plus de 3,6 millions d’hectares partis en un éclair. Feux de brousses, exploitations abusives, irrégularité d’actions préventives, pollutions, les ressources naturelles, éléments indispensables pour la vie, elles sont menacées, violées et exterminées. C’est toute la forêt restante de la Côte d’Ivoire qui brûle en Australie peut-on constater. Sans nul doute, le devoir d’implication de toute la planète et l’impact global certain de ces catastrophes sont à la croisée du transept.
Plus que trois(3) millions d’hectares de forêts en Côte d’Ivoire quand toute l’Afrique subsaharienne est frappée par la famine, la pauvreté et des pressions multiformes sur ses ressources naturelles, doublées d’une insécurité accentuée.
L’emblème de la Côte d’Ivoire brandit dans son axe central l’éléphant. Ce pachyderme, à la vérité n’existe que de nom, peut-on s’inquiéter, dans son pays référent. La population d’éléphant est réduite d’au moins 50%.
Le koala est un symbole des terres australiennes. Les populations de marsupiaux ont diminué de 40% dans les dernières décennies avant ces feux qualifiés de catastrophe environnementale du siècle. Les scientifiques estiment qu’il faudra plus de 200 voire 250 ans pour espérer restaurer ce couvert forestier détruit. Un demi-milliard d’espèces parties en fumée. La liste des ressources qui s’évaporent par la faute de l’homme s’allonge encore. 75% de la biodiversité mondiale résidaient dans cette zone du monde.
Pour 44,1 milliards d’euros d’exportation en 2018, l’exploitation des minerais de charbon est pointée du doigt dans cette crise, et complète une autre liste, celle des bourreaux de l’environnement dans le monde. La chaîne de vie est touchée, la pollution et le réchauffement ont décuplé.
En Côte d’Ivoire, pour 1,2 milliard de dollars et des emplois promis, les populations de San-pédro, zone touristique balnéaire sont contraintes de supporter l’implantation d’une centrale à charbon. A celle-ci s’ajoute des orpailleurs et scieurs clandestins, ou des braconniers. Les plaintes liées aux indemnisations compensatoires retentissent dans les communautés locales victimes de cette machine transcontinentale d’injustices sociales.
Voici la catastrophe globale qui pointe sur toutes les familles. Un changement de paradigme repose sur une responsabilité sociétale et citoyenne pour laquelle militent plusieurs collèges d’engagements à travers des sensibilisations.