C’est un cadeau de Noël particulier pour les adeptes de la vie sur Mars. Après l’attestation de la présence d’eau sur ladite planète en 2004, l’Agence spatiale européenne ( ESA) annonce -suite à 15 ans d’étude – la découverte récente d’un gigantesque bloc de glace. Les clichés montrent un vaste cratère large de 82km, soit plus de 683 fois la largeur d’un stade de football, pour une profondeur de 2km, presque 7 fois la hauteur de la Tour Eifel. À l’intérieur, un immense bloc de glace d’une épaisseur de 1,8 km. Le lac de glace dénommé Korolev, du nom du père du programme spatial russe, se situe sur la face cachée de Mars, détaille l’agence.

Un Tweet de l’ESA sur le sujet alimente les débats. Les « terri-marsiens » y voient une prémonition vers la concrétisation d’une possibilité pour l’homme de vivre sur place, à «Mars ville». D’autres saluent la découverte mais sont plus sceptiques sur cette éventualité. « L’eau n’est-elle pas toxique sur Mars ? L’air est-il respirable ? Où sont les arbres sensés réguler la température ? », des interrogations foisonnent. Et de marteler : « il n’y a pas de planète B », comme une invitation à prendre soin de la terre, au lieu de mener des expéditions onéreuses de transfert et d’exploitation. Le dérèglement climatique est une urgence, mais dirigeants et affairistes n’accordent leurs calculatrices. Et voici que s’ajoute en plus de la pollution terrestre, maritime et aérienne, la pollution spatiale. Une estimation de 19 000 matériels exportés dans le cosmos a été répertoriés, pour seulement 7% en activité. Selon la NASA, « Il faudrait en retirer de cinq à dix par an pour un coût unitaire compris entre 10 et 15 millions d’euros. »