Au premier semestre de l’année, les exportations ont grimpé en Côte d’Ivoire (Café, Hévéa, Cacao…). Cela dit, le défi de la repartition des richesses engrangées avec plus d’équité demeure.
En tête le Café, avec 40% de hausse, Robusta et Arabusta passent de 31 620 à 44 285 tonnes.
Le caoutchouc naturel arrivent ensuite avec 11% de progression. 370 220 contre 333 354 tonnes.
Quand l’or brun, transformé et fève progressent respectivement de 5% et 7,1%. La poudre, le beurre et le chocolat atteignent ainsi 338 931. Le brut affiche aux compteurs 1,41millions de tonnes.
A l’ensemble de ces indicateurs relevés au premier semestre 2019, s’ajoute une hausse de 5% de l’exportation du cotton, qui intègre par ailleurs des productions de pays enclavés (Mali, Burkina Faso).
Mais dans le miroir, les conditions de vies des paysans sont officiellement décriées désormais.
Les Objectifs du développement durable l’exige pour être cohérent avec les engagements pris.
En Côte d’Ivoire, la Directrice des opérations du groupe de la Banque mondiale a reconnu la nécessité d’agir ensemble et de façon concrète après une visite au Chef de l’État. Afin, de faire du travail de paysan, un travail décent et respectable comme ces fonctionnaires qui profitent après leurs efforts. « Un ivoirien sur cinq dépend du secteur pour sa subsistance et une vaste majorité des producteurs sont pauvres malgré des décennies », proteste Coralie Gevers. Cet appel à une croissance éthique et inclusive est confirmé dans les derniers rapports de l’institution. Les producteurs trouvent à peine le dollar quotidien et le monde rural qui approvisionne le dynamisme urbain croupit dans la misère(56,8%).
Les mauvaises pratiques environnementales en découlent. L’abandon de l’agriculture pour l’orpaillage clandestin, qui paye cash. L’agriculture extensive, l’utilisation de produits nocifs persistent jusque dans les aires protégées et l’appropriation des techniques agricoles durables trouve des oreilles démotivées, avec des pressions pécuniaires.
« On estime que 54,9 % des producteurs de cacao ivoiriens et leurs familles, vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté » note la Banque mondiale quand au niveau international, au moins 100milliards de dollars sont empochés.