« La santé des êtres humains a toujours été dépendante de la santé de la planète, mais aujourd’hui, dans un monde en mutation, l’importance des écosystèmes de mangroves n’est que trop évidente. Pourtant, on estime que certains pays ont perdu plus de 40 % de leurs mangroves entre 1980 et 2005, souvent en raison du développement côtier », alerte Mme Audrey Azoulay Directrice générale de l’UNESCO. La journée internationale pour la conservation de l’écosystème rappelle que la protection de l’environnement associe toutes les urgences systémiques qui détruisent le vivant, hormis la menace climatique.

Les bienfaits des mangroves contribuent à la sécurité territoriale. En effet, les mangroves protègent contre plusieurs catastrophes naturelles, dont les tsunamis. Depuis les années 90, le niveau de la mer augmente à une vitesse plus rapide. En moyenne, selon les analyses satellitaires, cette vitesse atteint 3,3mm. Les conséquences de ce fléau, par ailleurs, affectent des millions d’êtres vivants dont les hommes. Notre intimité avec dame nature se présente comme un amour vital et véritable, avec à la pelle une prospère durable comme jouissance responsable.

« Tout le monde n’a pas conscience du fait que le vivant au sens large est une condition sine qua non pour notre avenir d’humains », remarque Pierre Dubreuil, Directeur général de l’Office Français de la Biodiversité. Le climat se dégrade, les forêts disparaissent à une vitesse vertigineuse. La destruction des mangroves dépassent cinq fois plus vite celle des forêts. « On estime que certains pays ont perdu plus de 40% de leurs mangroves entre 1980 et 2005, souvent en raison du développement côtier », relève l’UNESCO, par la voix de sa Directrice, Mme Audrey Azoulay. Plus grave, 68% des vertébrés sauvages disparaît sous le regard, de l’autre vertébré, l’homme. Alors qu’il n’aura que ses yeux pour pleurer tôt ou tard, à cette allure.

En France, les habitants de Marseille accueillent, du 3 au 11 septembre prochain le Congrès mondial de la nature, organisé par l’UICN (L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Chaque pays, chaque être humain, chaque entreprise, peut s’inviter à ce partage d’expériences. Les menaces sur la biodiversité et l’environnement impliquent des périls humains et économiques plus imprévisibles que la Covid-19, au-delà des littoraux.