C’est la plus forte hausse depuis 2010 réalisée par Crédit Suisse. Sous la gouvernance stratégique de Tidjane Thiam la banque fait un gain de 40 % alors que le financier se retire de cette organisation. Très peu tapageur, le banquier Tidjane Thiam a présenté son bilan avant son départ sans chercher des acclamations.

Hormis les pertes au niveau du pôle investissement de Crédit Suisse, estimées à 60 millions de francs au dernier trimestre, le tableau peint par le patron sortant de cette ex-banque en faillite restera un socle d’inspiration sur le long terme pour la gestion de Crédit Suisse. Si en 2018, le bénéfice réalisé atteint 3,4 milliards, l’année suivante, Crédit Suisse gagne plus d’un milliard. En effet, selon son propre communiqué, Crédit Suisse publie un bénéfice avant impôts de 4,7 milliards de francs pour l’année 2019.

Bien plus, sous la houlette de ce manager dont le poste devenait hautement convoité compte tenu de son inventivité et sa capacité à se démarquer pour une rentabilité durable, Crédit Suisse obtient 7% de revenus supplémentaires par rapport à l’année 2018. Grâce à une bonne gestion des fortunes, l’ex patron de Crédit Suisse réalise un gain de 22,48 milliards de francs.

Alors qu’il a piloté la banque Crédit Suisse entre 2015 et début 2020, Tidjane Thiam part la tête haute comme lors de ses précédentes fonctions, notamment dans son pays. Ce citoyen de Côte d’Ivoire fondu dans la diversité implante dans son pays les lignes directrices d’une économie dynamique après une brève participation au gouvernement.

En Suisse, les partenaires de la banque en faillite, Crédit Suisse, qu’il remet sur les rails profitent des plus importants bénéfices effectués depuis 10 ans.