Affecté par de nombreux conflits armés et une corruption accentuée, le Mali brille pourtant. Cet éclat vient de son sous-sol, grâce auquel ce pays se rapproche d’une production officielle de 300 tonnes entre 2015 et 2019. Dont, 71 tonnes dénombrées au récent bilan annuel.

Pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali fait partie du trio des producteurs aurifère les attractifs du continent. En effet après le Ghana et l’Afrique du Sud, le Mali positionne son industrie extractive du métal précieux.

En 2019, la production artisanale génère six(6) tonnes d’or auxquelles s’ajoutent 65,1 tonnes provenant de la chaîne industrielle. La mine moderne de Syama, proche de la frontière avec la Côte d’Ivoire déploie un fort potentiel. L’extraction de 2,4 millions de tonnes de minerais l’an s’y envisage.

Une politique nationale pour le développement du secteur minier et de l’industrie extractive en générale est actée. Seulement l’impact de ce pôle économique sur la stabilité et la qualité de vie suscite des inquiétudes dans plusieurs pays en Afrique.

Dans certaines zones du Mali, chercher de l’or est plus aisé que voir un enfant dans une école. Des milliers d’écoles sont fermées et le nombre d’enfants déplacés internes singulièrement se chiffre à 110 437 sur 201 429 personnes. Plus de la moitié des communautés en mouvements forcés sont des enfants.

Pays frontalier au Mali, le Burkina est aussi secoué par des attaques armées. Un enfant a récemment tenu entre ses mains, à Ouaga dans une école, un engin explosif au lieu d’un stylo. L’explosion blesse gravement quatre élèves. Ses victimes voient ainsi leurs lendemains rendus plus précaires, car l’accès aux soins de santé de qualité est un luxe dans cette zone. Du côté de l’Afrique centrale, au Congo, suite à des affrontements armés une dizaine d’enfants sont décédés près d’une mine.