80%, c’est la part du transport maritime dans le volume des échanges commerciaux mondiaux. Une pression encore plus dense dans le secteur maritime, depuis la pandémie de la Covid-19. Cela pousse les équipages à formuler de vives protestations. La marine marchande sort de ses cabines et prévient.

Les répercussions sociales et économiques de la crise sanitaire mondiale continue de se faire entendre malgré la reprise générale des activités. Pour la chambre internationale de la marine marchande, c’est « une bombe à retardement » car, 400 mille marins subissent en mer et sur terre des changements calendaires à risque.
La durée maximale en mer ne doit pas excéder 11 mois. Mais, nombreux sont-ils à ce jour coincés dans l’océan depuis plus d’un an au grand dam des règles du commerce maritime. L’épuisement se fait sentir de jour comme de nuit. Quand, le débarquement dans les ports devient plus complexe.

Confronté à une insécurité constante en mer et sur terre, l’industrie maritime marchande sollicite un statut exceptionnel pour l’établissement de couloir maritime qu’elle considère comme des corridors fluides de sécurité. Certes, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Organisation maritime internationale (OMI) ont dressé respectivement des mécanismes de notifications pays et un protocole spécial des équipages, seulement ces mesures décotent.