Dans la crainte d’une expansion du Coronavirus, un autre virus fait rage en Guinée, c’est l’entêtement politique d’Alpha Condé. L’actuel Président de la Guinée s’est camouflé dans le flux de préoccupations liées à la pandémie du Covid-19 pour imposer des élections et un référendum ce dimanche 22 mars. De nombreux morts et dégâts matériels sont enregistrés.

En plus des victimes du Coronavirus, l’espace CEDEAO a été endeuillé au cours de ce vote contesté en Guinée, dont le bilan du déroulement selon le FNDC(Front National pour la Défense de la Constitution) s’estime à dix(10) morts en plus des blessés. Mais, pour le ministère de la santé, ce sont plutôt les forces de défense et de sécurité qui souffrent le plus des violences. Neuf(9) agents publics blessés et quatre(4) manifestants décédés selon le gouvernement.

A la veille de ce scrutin contesté, des tirs au sein du camp militaire Alpha Yaya à Conakry retentissent. Depuis le dernier trimestre de l’année 2019, la révolte s’intensifie en Guinée. L’on dénombre une cinquantaine de citoyens tués dans ce bras de fer. Des violations de la dignité et de l’intégrité physique font partie d’une longue liste de drames. Cependant l’obstination du Président contre la communauté nationale et internationale se bifurque dans la crise sanitaire mondiale du Covid-19 une concrétisation à risques certains.

Au moins deux(2) cas de Covid-19 sont détectés en Guinée. Un territoire sur lequel Ebola s’est répandue aisément compte tenu de la précarité sociale et sanitaire qui y prévaut. Tous les gouvernements de la CEDEAO et du monde s’efforcent de réduire les risques par la distanciation, le confinement et la sensibilisation aux mesures d’hygiène. Bref ! Rien de tout ça n’a titillé le sens de la responsabilité des dirigeants gVuinéens. Le culte de l’hécatombe pour gouverner persiste et face à ces crimes les citoyens réclament justice.