Sous l’auspice d’une multiplicité de progrès technologiques vantés pour soulager, les garanties existentielles pour l’épanouissement humain flétrissent. Respirer un air pur se présente désormais comme un luxe autant que accéder à une éducation de qualité.
Sept(7) millions de personnes sont contraintes à des décès prématurés à cause de la pollution. L’urgence de la dégradation de la qualité du souffle de vie interpelle les Nations Unies. C’est pourquoi, l’initiative d’une journée commune dédiée à la sensibilisation pour la qualité de l’air est salutaire. Ce 07 septembre, date de lancement de la première journée mondiale de l’air pur marque la nécessité d’agir individuellement et collectivement pour réduire les morbidités.
« La pollution de l’air est le risque environnemental le plus important et l’une des principales causes de décès et de maladies évitables », rapporte le Groupe international d’experts sur les ressources.
En mode urbanisation accélérée, les économies en développement souffrent des particules nuisibles en croissance dans leur environnement. Plus grave, le dispositif sanitaire subit la pression d’un renforcement pour assurer des soins contre les nouvelles pathologies qui surviennent. Tout cela, au profit d’une économie d’exportation de solutions. La pandémie de la Covid-19 présente les limites d’une production de masque médicaux à plusieurs échelle locales. Que dire des soins à apporter pour le traitement de multiples maladies liées à la pollution de l’air…
Au constat, la concentration des zones industrielles et des zones d’habitations reliées par un système de transport périlleux et étouffant s’intensifie comme modèle d’urbanisation. L’exode s’en suit. « L’alphabétisation offre d’innombrables opportunités ! C’est pourquoi nous devons veiller à ce que chacun ait droit et accès à une éducation de qualité ! », rappelle l’UNESCO.
Effectivement, l’alphabétisation concourt à réduire autant les risques de pollution intellectuelle que la pollution environnementale. Une implication responsable dans la consommation, la gestion des déchets et la production passe par la compréhension des défis et messages de sensibilisations. « L’analphabétisme touche encore 774 millions d’adultes et des jeunes dans le monde, les privant d’informations vitales durant cette pandémie de la COVID19 », confie l’ONU.
Et dire qu’au moins 11millions de filles perdent les repères de l’école à cause de cette pandémie mondiale. Les femmes sont pourtant au cœur du commerce intérieur dans les pays d’Afrique, continent livré aux conséquences de la pollution et à l’urgence d’une éducation performante et adaptée.