Lors de sa 37ème session ordinaire, l’Union Africaine adopte pour l’année 2021 un thème pour une synergie d’actions avec des fondements culturels durables. « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons », telle est la ligne commune, afin de garantir épanouissement social durable en Afrique. Le Mali, pays d’Afrique de l’ouest, éprouvé par des crises armées et sociopolitiques, continue de résister avec comme piliers l’art et la culture. Après le Festival du Théâtre des Réalités, Ségou’Art rassemblent le Mali et l’humanité.

Les expressions artistiques et culturelles constituent des richesses universelles. En plus, ces diverses formes de créativités sont protégées depuis la 33e session de la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Ainsi, la 17e édition de Ségou’Art Festival sur le Niger, depuis le 04 février, émerveille ses visiteurs.

Expositions, conférences phygitales, innovations et la mutualisation des énergies auréolent ce festival d’arts contemporains.
Plusieurs artistes d’Afrique de l’ouest dont Abdoulaye Konaté, Plasticien malien, auteur de l’exposition l’Étoffe des songes. L’illustre artiste invite à placer l’humain au centre des projets de sociétés. « L’humain est fondamental dans tous les projets. Pour l’Afrique que nous voulons, il est essentiel de renforcer les relations avec les institutions et les hommes », rappelle le peintre passionné de sable, d’œufs sur textile.

« Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons », ce thème continental adopté par Segou’Art 17e édition, nécessite une solidarité intellectuelle pour la rentabilité et la pérennité des industries créatives. En ce sens, le Directeur Général du Masa (Marché des Arts et du spectacle africain à Abidjan), contribue aux intenses réflexions proposées par le Festival sur le Niger, Segou’Art. Un optimisme structuré émane du Pr Yacouba Konaté. Sans aucun doute, « on peut être optimiste après la montée des artistes africains qui ont considérablement transformé le secteur des industries créatives », soutient le critique d’art.

Cette synergie de reflexions pour la culture en Afrique enregistre la participation de l’écrivain Adama Traoré, promoteur du Festival du Théâtre des Réalités qui s’est déroulé quelques semaines auparavant avec succès. Ce promoteur de la diversité ne cesse d’appeler à l’union pour des ponts culturels et des circuits touristiques régionaux. A cet effet, une convention tripartite entre le Réseau KYA, la FEDAMA et l’UAAPREM, consolide la collaboration et la concertation, depuis ce 30 janvier 2021 à Ségou.

Du côté de Sikasso, entre le 7 et le 13 décembre 2020 la fête culturelle du FTR(Festival du Théâtre des Réalités) a offert aux artistes une large gamme de ressources et de scènes d’expressions. De sorte que, la recréation africaine et la diversité s’épousent pour garantir les libertés fondamentales; tout comme les richesses environnementales.