Nous étions là, main dans la main
Cheminant à la rue des jardins
J’aimais t’offrir ces fleurs lors d’un instant anodin
Pour te dire que ton odeur demeure sur mon chemin
Comme tes câlins, lorsque je suis loin de ton mirifique teint
Dans chaque fleur je te vois déhancher
Ces bougainvilliers qui caressent ton visage étoilé
Par tes yeux d’un éclat ensoleillé
Dansent la samba avec autant de désir que toi dans mes bras déshabillés
Voir le jardin de ton cœur ébloui
Et la goutte d’eau s’allonger sur ta peau sapide
Glisser un long sourire véridique
Voici l’intense bonheur que tes mains vertes ravivent.