Ce lundi 30 octobre, l’agence onusienne pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) relance avec plus de dynamisme le FISH4ACP, un programme économique pour la promotion de l’aquaculture. Les défis de santé, d’éducation et d’emploi de qualité durable en Afrique passent par une alimentation et un environnement sécurisés. La professionnalisation du secteur primaire et du commerce intérieur constituent des voies suggérées par ce programme pour la résilience économique.
« Chaque année, 10 à 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail africain. L’agriculture offre un immense potentiel », alerte le Fonds international pour le développement agricole. Les opportunités à construire sont immenses. Cependant, la mentalité esthésique et performative, doivent s’accompagner d’habitudes professionnelles responsables.
Après le riz et le blé, le poisson représente la troisième denrée alimentaire importée par la Côte d’Ivoire. En 2020, ce pays qui pèse 40% du PIB de l’UEMOA a dépensé 359,4 milliards FCFA pour les importations de poissons. C’est pourtant, une terre cosmopolite avec des acteurs endogènes de la filière et d’autres venus de divers pays d’Afrique de l’ouest.
« La demande intérieure de poisson de la Côte d’Ivoire, qui s’élève à 650 000 tonnes par an, dépasse largement la production nationale, qui est d’environ 110 000 tonnes. La Côte d’Ivoire est donc fortement dépendante des importations de poisson », relève la FAO. Le programme FISH4ACP compte réussir à relever le défi de l’autosuffisance en poisson grâce à une diversification des modes de production.
80% des populations pauvres du monde vivent dans les zones rurales. Ce programme pour la conduite de la pisciculture comme une activité commerciale professionnelle est aussi déployé au Sénégal. Le FISH4ACP contribue à stimuler l’ostréiculture et favorise la préservation de l’écosystème de mangroves, en plus de garantir des emplois aux communautés locales de ce pays précité. Outre, l’amélioration des conditions des populations des zones rurales et urbaines en Afrique représente une urgence sur liste des priorités pour réaliser les ODD (Objectifs du développement durable). Que de bienfaits en faveur de la préservation de l’environnement et du droit à l’éducation ! Telles des ondes d’une justice sociale qui se répercuteront sur plusieurs générations à l’échelle mondiale. D’autant que, ce continent supporte bien plus les dégâts de la pollution mondiale.