Mis en œuvre pour remédier à la paupérisation des agriculteurs et à la dégradation des forêts, le projet SCOLUR-CI a sensibilisé 4 100 producteurs aux bonnes pratiques agricoles dans plusieurs régions de Côte d’Ivoire. Cette initiative de la FAO en partenariat avec le PNUD et le Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF) entend promouvoir une agriculture durable, respectueuse des sols et des forêts.

Pour renforcer la lutte contre la déforestation, le premier allié demeure les communautés locales proches des forêts. Certaines activités dont l’agriculture extensive et l’orpaillage clandestin intensifient la perte du couvert forestier en Côte d’Ivoire. Dans une démarche de préservation et de restauration des forêts à l’échelle planétaire, la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et ses partenaires précités offrent « un important lot d’équipements, d’une valeur de 48 millions ». Ce matériel agricole a été remis aux secrétariats permanents des plateformes multi-acteurs (PMA) hébergés par les Conseils régionaux, ainsi qu’à des coopératives agricoles et groupements de travail de la région du Cavally, précise l’Organisation.

Outre,  « en 2024, des résultats encourageants ont été obtenus : près de 4 100 producteurs sensibilisés aux bonnes pratiques agricoles, environ 1 300 producteurs formés aux techniques d’agroforesterie et de production durable, et près de 3 500 hectares de parcelles agroforestières mises en place », confie Dr Kanga Kouamé, chargé des programmes à la représentation de la FAO en Côte d’Ivoire.blank

Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), SCOLUR-CI vise 208300 bénéficiaires et se déploie dans quatre(4) régions en Cote d’Ivoire ( La Mé, le Cavally, l’Indénié Djuablin, le Guémon) en vue de renforcer  les bonnes pratiques au sein des chaines de valeur une production de cacao sans déforestation. Un fléau à prendre à bras-le-corps pour commercialiser le cacao dans l’Union Européenne et préserver l’environnement.