Un appel à changer de sexualité pour l’orienter vers la fécondité retentit en France. Avec un énoncé cru, presque brut, le Haut Commissaire au Plan préconise plus de naissances et encourage l’immigration féconde. Car, « l’avenir démographique de la France n’est plus assuré », alerte-t-il.
A contrario aux immixtions de leaders d’opinions français au sujet de la démographie en Afrique, du côté de la France, le Haut Commissaire au Plan soulève le débat d’une hausse de la natalité dans ce pays. « La France a sans doute plus besoin encore que ses voisins d’une démographique dynamique car son modèle social repose pour beaucoup, sur la solidarité entre les générations », fait remarquer le Haut Commissaire au Plan, François Bayrou.
Plusieurs facteurs ont conduit à la chute de la fécondité en France. Ces causes se concentrent dans la construction d’une société individualiste et d’une alimentation ultratransformée réduisant la qualité du sperme. En France, « Il manquerait 40 000 à 50 000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations », rapporte le Haut Commissaire au Plan.
Une meilleure gestion du flux migratoire peut améliorer la vigueur de la population française, suggère cette analyse du Haut Commissariat au Plan. Par ailleurs, « la dégradation de la natalité en France a été concomitante des mesures fiscales touchant notamment le quotient familial », précise François Bayrou. Cette réflexion confirme la construction d’une économie contre les naissances, sans véritable libre choix, au détriment des volontés des couples. Les mères de plus en plus portées sur leur carrière autant que les pères génèrent des familles fragiles ou inexistantes. L’avenir de la famille s’engrène dans des politiques de forte croissance économique et une promotion du genre opposant souvent les partenaires. Dans cette réforme démographique, celle-ci occupe une place centrale pour un nouveau « pacte national pour la démographie », suggéré par le Haut Commissariat au plan.