Malgré la multiplicité de médias Bouches ouvertes, les pensées sont muselées Nez fermés, parfois même encore plus exposées Seuls sourires par faits évidents celui des tares
La pensée comme un oiseau en cage Perd autant ses ailes affables Privée de voies ou détournée par l’orage Crispée aussi par des prises d’otages
Depuis la base l’éducation trahit sa mission Ses complices déchaînent des ambulances Pour ainsi donc soigner l’humain moribond Lié de fait par des informations en trombe
Tout va aller vite dès lors Pour ne pas que la pensée s’échappe En s’évertuant à la garder dans le coma Pendant qu’elle craint l’aurore
Sa propre liberté de se retrouver N’arrive pas à lui permettre de se construire A fortiori d’impacter pour son bien-être L’enseignant, le juge et son commissaire dans la presse
Mais lors de cette rencontre chacun et sa panse se graissent A la Une, la liberté d’expression détourne Autant que les voleurs de deniers accourent Quitte à s’échapper pour jouir d’aure dès que le monde empeste.