Des milliers de chevaux sont exportés vivants de la France. En plus des équidés, plusieurs autres espèces animales sont exposées à des tragédies dues aux longs trajets pour une commercialisation dans des pays tiers. Asphyxiées, entassées par dizaines de milliers en bateaux ou dans des avions, de sorte à maximiser le profit, comme des esclaves. 80% des français sont contre l’élevage intensif compte tenu des pressions et dommages engendrés sur la sécurité sanitaire. Face à la gravité de ce commerce inhumain et sans états d’âme, une pétition est lancée par la Fondation 30 millions d’amis.
Diffusée sur le site web de l’Assemblée nationale française, une pétition dénonce le traitement animal lors du convoyage d’animaux vivants sur de longues distances hors de l’Union Européenne (UE). Les preuves et les risques croissants d’atrocités sur des chevaux, des veaux et des ovins se multiplient, sans actions conséquentes. D’où, cette pétition pour réclamer l’interdiction du transport d’animaux vivants en dehors de l’UE.
10 000 kilomètres, c’est la distance parcourue par des chevaux entassés dans plusieurs caisses et expédiés en avion de la France vers le Japon. Ce pays d’abattage des chevaux, en fait une spécialité culinaire prisée. Devant une réticence croissante des français pour cette consommation animale, les commerçants se tournent du côté du Japon et d’autres pays. 5900 chevaux exportés depuis la France en 2019 se dénombrent, stockés par groupes de trois(3) ou quatre(4) dans des caisses dont l’étroitesse est dénoncée. Durant ce mois de mars 2021, au moins 132 474 animaux (ovins, veaux et bovins) souffraient l’atrocité du transport des animaux à partir de l’UE. La santé animale et celle des consommateurs dans toutes leurs sensibilités font un. Avec l’approche #Onehealth et la propagation des zoonoses, limiter les longs trajets de canicule et de morbidité provoquée urge. Par ailleurs, pour assurer la qualité de l’alimentation humaine et la protection de l’environnement le traitement soigneux des animaux se présente comme une priorité de l’élevage à la commercialisation, jusqu’à la consommation. Aussi l’élevage intensif et démesuré au lieu d’une exportation des bonnes pratiques ou de l’externalisation ouverte, conduit aux traitements précaires des animaux. Les conséquences sur la santé humaine et la stabilité de l’environnement alertent.