Maintes pays du golf de Guinée sont frappés par une série de pluies inondations depuis plusieurs semaines.
De plein fouet, la Côte d’Ivoire est touchée par ces pluies agressives sur l’ensemble du territoire. Dire que, quand la Sodexam prédisait ces pluies agressives, c’est plutôt un froid inattendu qui s’est signalé. Les victimes des inondations récentes se comptent par millier avec au moins six morts selon l’Office nationale de la protection civile.
Au Bénin, les centres d’accueil sont sollicités par des centaines de déplacés qui lancent un appel à l’aide. Mono tout comme Grand Bassam s’épongent dans la craintes d’épidémies éventuelles.
La diarrhée, le choléra et le paludisme affectent déjà les communautés. Mono affichait une alerte de malnutrition à l’entame de cette année 2019. Les enfants sont déscolarisés faute d’anticipation suite à ces crises pourtant mineures.
L’ampleur sans cesse croissant des inondations à Grand Bassam n’étonne guère. Les Nations Unies avertissait sur la montée du niveau de l’eau et la menace sur les littoraux. Cependant, la vigilance est plutôt ponctuelle dans la plupart des États, chacun avec ses plans. Or, la calamité est globale.
Cette série d’inondations affectent davantage le peuple de Guinée en plus des violences pré-électorales. A Lola, ces maisons en matériaux de fortune s’écroulent comme à Zina dans le nord du Cameroun.
Les effets du dérèglement climatique sur les pays du golf de Guinée ne tarderont pas à s’accentuer en plus de se généraliser. Les conséquences sur l’agriculture, source principale de survie sont immédiates autant au niveau de la main d’œuvre que sur les espaces de cultures.
Au-delà du golf du Guinée, des crues se constatent au sahel. A Diffa, le débordement du Komadougou a causé de nombreux dégâts sur les exploitations agricoles.
La gestion des alertes climatiques dans ces zones rurales et en cours d’urbanisation est plus délicate qu’en France par exemple. Où, des pluies intenses concomitantes causent moins de souffrances. Cette consommation industrielle d’emballages, appuyée par la croissance démographique, trouve rarement un système de traitement de déchets et d’eaux usées en état d’usage efficient. Sans parler d’aptitudes et d’habitudes à la prévention, quand, les formations et partages de compétence pour affronter ces défis humanitaires ne sont accessibles. Une pollution pour une autre.
En attendant des plans d’urbanisation globaux, les cortèges de décès s’ajoutent avec les accidents de la circulation qui se multiplient et l’économie en pleur est affectée par le changement climatiques. Rappelons que l’Afrique est au cœur de l’enclume des effets du réchauffement. Victime de la consommation mondiale. « l’Afrique contribue peu au changement climatique mais en subit les conséquences dévastatrices »,avoue le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guteress.