Plusieurs mafias, selon les enquêteurs, sont impliquées dans ce trafic qui sévit en Côte d’Ivoire. La Camorra, la mafia napolitaine et calabraise entre autres.
Des millions de quantité de drogues sont régulièrement saisies en Côte d’Ivoire. Les fumoirs pullulent la mégapole Abidjan et les villes secondaires. Près de quatre(4) tonnes de cannabis saisies seulement au premier semestre de l’année 2019.
Ce réseau dont un maillon est démantelé, a une base au Brésil, où à plusieurs reprises plus d’un million de tonnes de cocaïne ont été saisies. Comptez 500 millions d’euros pour deux (2) tonnes…
L’OCDE évalue les flux financiers illicites à 50 milliards de dollars l’an, dans une économie locale Ouest africaine maintenue dans l’informel. l’Afrique de l’ouest, réseau favori des mafias, est du coup en proie à une insécurité globale. Délinquance, criminalité ou terrorisme étendent leurs recrutements au sein d’une jeunesse minée par le chômage.
Trois (3) ivoiriens ont été recrutés par ces trafiquants, dont un (1) français et six(6) italiens. Cette opération dénommée « Spaghetti Connection » ne peut être le kiosque de spaghetti promis aux populations par les gouvernants.
L’échec des politiques locales à renforcer les valeurs civiques autour de l’intérêt commun est palpable. La précarité des droits sociaux et économiques l’est davantage.
La corruption est adoubée au sommet de l’État. Une complicité avec plusieurs ramifications et un conditionnement existentiel pour les jeunes.
L’autre choix dans ce tourbillon social informel activé par ces corrompus s’avère la méditerranée ou le radicalisme.
Là ou passe la drogue, les armes et les minéraux ne sont pas loin.
En Côte d’Ivoire les orpailleurs abattent des gendarmes et affrontent leurs bureaux. Si la production nationale officielle est en nette progression (plus de 25t), la production parallèle la rivalise (au moins 20t).
L’argent qui circule contre l’État et hors du champ des programmes de développement est tellement énorme que l’État ne peut que servir à payer des fonctionnaires ou enrichir davantage ces réseaux de corruption et illicites. Tout au plus s’endetter pour réaliser des infrastructures ou autres projets de développement.
Dans un tel environnement de trafics, la santé physique des populations est aussi fragilisée car au moins 60% des médicaments en circulation échappent à tout contrôle de qualité de la part des gouvernants.