Aveu d’impuissance ou détermination à plus d’efforts, Dr Gustave Aboa, au nom du ministère de l’environnement reconnaît les menaces sur les générations avenir du fait de la mauvaise gestion de l’environnement. « Beaucoup d’enfants souffrent de maladies dues à la pollution de l’environnement » déplore-t-il.
Au nombre des plus gros pollueurs sur place, les transports terrestres se positionnent dans le flairage nauséabond. Les véhicules éjectent autour de 200 grammes de particules fines au kilomètre contre 80 gramme dans des pays exportateurs d’automobiles en Cote d’Ivoire. La vétusté du parc national et des moteurs polluent, certes. Mais, la gravité est double. Car, la qualité du carburant est largement mise en cause. Le gasoil servi à la pompe est principalement indexé. Ce carburant contiendrait entre 1 500 – 1 600 Ppm ( Partie par million; concentration de gaz à effet de serre dans le liquide ), soit 30 fois au dessus de la norme internationale plafonnée à 50 ppm. Les carburants vendus en Côte d’Ivoire proviennent essentiellement de la Société ivoirienne de raffinage (SIR). Processus d’autodestruction environnementale activé.
Souriez pour garder des forces face à cette catastrophe sanitaire en marche. Encore plus de sourire, et la salive est polluée. « La Côte d’Ivoire est déjà engagée sur la voie du développement durable », affirme le Vice-président Duncan depuis Strasbourg.
Heureusement des voies se lèvent à Abidjan, le président de l’Union de villes et communes invite l’État à revoir le choix des priorités dans la planification du développement. C’est timide ! La SIR attend 200 milliards F CFA pour se conformer aux normes internationales.
Dr. Gustave Aboa, a, lui, affirmé que « l’environnement est pollué, il est mal géré». Actions ?
« Dans les années 1990, environ 2 % de nos malades hospitalisés étaient atteints de cancer des poumons. Aujourd’hui, ils sont près de 10 % » prévient le pneumologue Pr Bernard Koffi N’Goran.