Elle est morte sur le champ. Tuée par le choc. Des 46 victimes enregistrées, elle n’a pas survécu. Cette femme enceinte a péri ce vendredi 14 juin dans un accident au PK 54 sur l’autoroute du nord, en Côte d’Ivoire. Une voie qui fait son lot de victimes chaque semaine.
La route est en bon état. Le véhicule de transport en commun à pourtant fait une sortie de route. D’après l’Office de la sécurité routière(OSER), 94% des accidents de la route sont dus aux facteurs humains. Ainsi, près de 56 000 accidents sont à imputer aux conducteurs, tous les ans, en moyenne. Les usagers ont maintes fois plaidés face au déficit de formation et l’usage d’excitants dans le secteur des transports. Mais, les multiples reformes lancées peinent à assainir le milieu. La qualité des véhicules laisse à désirer. Trois (3) personnes ont fini calciné dans un mini-car quelques jours avant cet autre accident, qui a tué cette future mère. Les cas de véhicules calcinés deviennent récurrents dans la capitale économique malgré une nette amélioration des infrastructures routières. La chaîne des services du secteur transport est pénible pour les usagers sinon mortifère.
Selon l’OSER, 6 000 accidents de la circulation sont enregistrés sur les routes ivoiriennes chaque année. 600 morts dénombrés et 13 000 blessés dont des cas graves entraînant l’invalidité de plusieurs victimes. Des chiffres alarmants connus depuis des années autant que les causes. Mais, les drames se perpétuent. Personne pour appuyer sur le frein.
Le développement du tourisme amorcé avec des milliers de milliards investis rencontre un défi majeure, celui de la sécurité routière au niveau nationale.