Le gouvernement wallon entend déployer un projet d’autoroute à vélo pour rejoindre Bruxelles. Le vélo plus qu’une alternative est un moyen de transport urbain dont les avantages assurent une réduction des risques humain et environnementaux. Chose perçue comme un signe de pauvreté au-delà de l’enfance en Afrique urbaine.
Allemand et néerlandais ont devancé la Belgique dans la culture d’une mobilité urbaine à vélo avec l’installation infrastructures adaptées. Le ministre wallon de la mobilité, Phillipe Henry, et ces cyclistes en hausse sont en phase. Encore plus, car une telle décision témoigne une cohérence de cet écologiste à ce portefeuille ministériel carrefour des défis environnementaux.
La problématique des transports est globale. En Afrique, le vélo est le compagnon sûr de plusieurs paysans. La course à la moto augmente faute de vélo performants et compte tenu de la nature des pistes villageoises. Loin des zones rurales, dans des capitales comme Abidjan, Ouagadougou, Bamako et autres, le vélo tranche avec l’inaccessibilité des transports en commun. Cependant, les infrastructures sont absentes pour assurer la sécurité des cyclistes. Entretemps, les rois de la route, les automobilistes dans un tintamarre doublé d’incivisme, multiplient les victimes. En effet, ce sont au moins 44% des accidents sur les routes qui emportent cyclistes et piétons dans le transport en Afrique, dont une large majorité d’enfants et jeunes. L’OMS rapporte sept(7) millions de décès de personnes à cause des expositions aux particules fines. L’inaction n’est plus une option !