Alors que l’IFOP (Institut Français d’Opinion Publique) dénonce un mal-être social et familial, un malaise dans la qualité des rapports humains et sentimentaux doublé d’un stress social qui périclite la vie sexuelle des couples dont 31% des partenaires femmes sont insatisfaites, un nouveau baromètre affiche un manque de motivation à entreprendre chez les femmes.

Depuis l’Afrique, les Sud-africaines arrivent comme les plus audacieuses à l’échelle mondiale. 70% d’entre elles manifestent une intention favorable à l’entrepreneuriat. Plusieurs ont franchi le pas.
Au bas du tableau, la France où seulement 28% des femmes veulent entreprendre contre 43% à Hong-Kong, 39% au Royaume-Uni. Un paradoxe.
En France, les femmes apprécient plus le fait d’être son propre patron que les hommes ( 72% contre 65%). Mais, au final, les françaises redoutent de ne pas réussir à concilier vie professionnelle et vie familiale.

Voir un pays africain en tête de ce classement n’est point étonnant. D’après le dernier rapport du Cabinet Rolland Berger sur l’entrepreneuriat féminin publié en fin d’année 2018, les africaines sont les championnes du monde dans le domaine. L’on peut lire dans l’«Entrepreneurship Study », environ 24% des femmes du continent en âge de travailler sont engagées dans un projet entrepreneurial contre un taux d’activité entrepreneurial (TEA) de 11% en Asie du Sud-est par exemple ou dans le Pacifique. Ce qui représente un fort potentiel économique pour l’Afrique. En 2016, les richesses générées par les femmes entrepreneures africaines s’estiment entre 250 et 300 milliards de dollars américains, soit environ 12-14 % du PIB du continent. La macroéconomie qui entretient l’économie locale dans l’informel n’est-elle pas dirigée par des sexistes? De près, des renforcements de compétences et des expériences pratiques de motivations entre françaises et africaines profiteraient à la promotion mondiale des droits fondamentaux de la femme.