<< Cette institution est très importante dans ma vision pour un Burkina Faso prospère, dont l’agriculture, l’élevage et autres activités de production sont les maillons essentiels de l’économie ». En ces mots, le Président Roch Marc Christian Kaboré lançait le 29 mars la Banque agricole du Faso. L’agriculture emploie 80% de la population active dans le pays, confrontés à un accès difficile aux crédits et autres services bancaires.

La BADF est dotée d’un capital social de 14,8 milliards de F CFA entièrement fourni par des financements locaux dont l’État, principal bailleur, la Caisse de retraite des fonctionnaires, la Loterie nationale et des groupements de cultivateurs. Outre l’octroie de crédits, la banque assurera un service d’assurance aux paysans pour parer aux éventualités de catastrophes naturelles. La BAD promet apporter une aide financière à hauteur de 6,3 milliards de F CFA.

Dans l’opinion publique burkinabè ont attend une gestion transparente de cette « banque du monde rural » et une proximité effective avec les paysans jusque dans les campagnes les plus reculées du Faso, déjà meurtries par l’insécurité djihadistes.