Dans l’édition 2019 du rapport publié par Bloomfield, les économistes de l’agence en majorité imprégnés des réalités locales, saluent les performances économiques du pays avec une note de 6,1/10 inchangée. Les travaux de Stanislas Zézé notent certes les performances économiques du pays mais invitent à une réforme repensée des secteurs de la formation, et s’avère tout aussi prévenants au plan environnemental.

Parmi ces nombreux défis, figure le changement climatique qui représente une sérieuse menace pour l’économie nationale notamment pour l’agriculture, pilier de cette économie. En Côte d’Ivoire, l’érosion côtière est constatée et inquiétante sur l’ensemble du littoral en plus du dérèglement climatique, avec une suite de catastrophes et de vulnérabilités. Ce rapport intitulé « Risque pays » corrobore avec le spécialiste météorologique du pays, l’entreprise publique SODEXAM. Une saison pluvieuse violente et chaude est remarquée pendant que la qualité de l’air s’affecte. La Banque mondiale indique que plusieurs villes dont Abidjan sont menacées par les eaux.
Bloomfield, selon son PDG, Stanilas Zézé présente des insuffisances majeures, en souhaitant que chaque acteur de développement dont les gouvernants transforment ces « faiblesses en opportunités », afin de construire une croissance durable.

Rien qu’à la vue des menaces environnementales, les risques sanitaires sont papables. D’autant plus que le facteur humain est au centre du développement d’une société. A ce propos, le récent rapport «Risque pays» de cette agence panafricaine de notation invite à une réforme « structurelle » du secteur éducation et formation, pour prévenir une main d’œuvre non compétitive.
Au niveau du secteur primaire, « Les retards dans l’exécution de la mise en œuvre effective des agropoles »
constituent « un frein à l’expansion de l’économie ».

Dans un esprit d’ouverture et de dialogue constructif, le gouvernement obtient ainsi matière pour améliorer son programme social en cours et réguler les interactions socioéconomiques.
Une posture encouragée par cette équipe d’économistes qui perçoit la croissance ivoirienne comme « résiliente » mais avec un service à la dette qui dévore les recettes.