Certaines sont déjà prises à l’intérieur du trou. D’autres en face à quelques pas du précipice. Toutefois, tourmentées d’un côté comme de l’autre. Avant la Covid-19, l’Afrique subsaharienne en 2021 enregistre une estimation de 42,1% de femmes pauvres. « Cette projection s’élève », interpelle l’Organisation internationale de la francophonie(OIF).

Elles sont pourtant des piliers de la garantie de plusieurs droits fondamentaux. Les femmes en Afrique subsaharienne, dans l’agriculture comme dans le commerce intérieur, s’évertuent à construire l’accessibilité à la résilience et la dignité.
La crise sanitaire mondiale de la Covid-19 expose davantage les femmes aux violences mais aussi à la pauvreté. En Afrique subsaharienne, une zone déjà frappées par de multiples vulnérabilités, les projections sur la pauvreté des femmes hausse de 2,2%.

En effet, pour l’année 2021 qui s’annonce, 44,5% de femmes peuvent subir la torture de la pauvreté et ses corollaires. Une estimation haussière, preuve de la misère humaine générale.

Comme initiative lancée vu l’alerte, « #LaFrancophonieAvecElles a pour objectif de soutenir des actions de terrain permettant aux femmes et aux filles en situation de vulnérabilité, d’accéder au développement économique, à l’éducation, à la santé, à la citoyenneté et à la formation ». Les droits économiques, sociaux et culturels de la femme peuvent ainsi être rehaussés grâce à une mobilisation pérenne.

« La question de l’éducation des filles peut créer un cercle vicieux car une femme non éduquée n’a pas forcément cette ambition, ni les ressources en matière de santé, de développement », confie
Louise Mushikiwabo aux Grandes conférences catholiques.

2/3 des 750 millions d’analphabètes sont des femmes. Outre, la pandemie de la Covid-19 menace l’accès à l’éducation d’au-moins 11 millions de filles. Agir en urgence pour consolider les efforts en matière de droits de la femme favorise l’épanouissement de la cellule familiale et celui de l’humanité en général.

« C’est aider les femmes vulnérables de l’espace francophone à se relever et à retrouver leur autonomie. Ensemble, soutenons-les ! », s’exclame l’OIF en quête de ressources financières pour apporter des réponses sur le terrain, où souvent, politique, corruption et insécurité riment.