Un complexe hôtelier de standing international d’une capacité de 120 chambres, selon le ministère du Tourisme, est envisagé dès ce premier semestre de l’année de 2019. La rénovation d’espaces naturels en l’occurrence le parc d’Abokouamékro et une suite d’initiatives de revalorisation touristique d’un montant de 600 milliards démarrent dans la région du Bélier, abritant la capitale de la Côte d’Ivoire, Yamoussoukro.
L’hôtel Le Président recevra dans cette perspective une cure intense. En plus de la rénovation de cette infrastructure de référence, le ministère envisage sortir de son coma le Parc d’Abokouamékro devenu désert, tant en espèces végétales que fauniques. Un partenariat signé avec le Kenya et l’Afrique du Sud permettra de réhabiliter cet air protégé et de le repeupler annonce-t-il. Le rivage du lac Kossou sera par ailleurs aménagé en vue d’accueillir un centre de pêche sportive et divers loisirs.
En outre, le chapitre loisirs du « Triangle d’or », comme s’intitule ce projet, est marqué par la construction d’un hippodrome, le premier du genre dans le pays.
Le Ministre Siandou Fofana, présent dans la capitale lors des festivités de Paquinou Festival, a aussi rassuré, en pimpance, de la création d’un centre de formation aux métiers équestre pour soutenir l’hippodrome en plus des paris. Les amoureux de golf seront servis avec la réhabilitation du parcours de golf. Les ambitions pour la région du Bélier, cœur d’un électorat chéri, sont ainsi déclarées.
Le projet « Triangle d’or » fait parti d’un vaste programme de positionnement du tourisme comme l’un des piliers de l’économie nationale. La « Sublime Côte d’Ivoire » couveuse de de plusieurs chantiers dont celui précité vise à faire de la Côte d’Ivoire l’une des cinq(5) plus grandes puissances touristiques continentales, d’ici 2025 avec une visée de 5 millions de touristes par an. Pas moins de 3 200 milliards seront éjectés dans plusieurs régions en vue de sublimer ce pays dit-on. Les visites touristiques atteignent 3,475 millions selon Jumia Travel, pour 5,86% au PIB national et 21.000 emplois suscités.
En attendant le déploiement de ce rêve pour le Bélier, les populations de Yamoussoukro réclament e transfert de la capitale sur place et un lifting de la voirie tout de même!
Davantage, l’attrait de la région, est plus dense grâce à l’autoroute Abidjan – Yamoussoukro. Surtout qu’un développement en phase avec le patrimoine culturel et environnemental est un indicateur durable soutient l’UNESCO.