Le présumé agresseur de l’universitaire Guinéen, Mamoudou Barry, décédé suite à des coups reçus a été interpellé ce lundi 22 juillet par la police française. C’est un malade mental de nationalité turque, rapporte l’enquête avec l’horreur d’une diversion médiatisée. Cet élément nouveau n’occulte pas le fond. Ces algériens racistes et inciviques constituent la boîte de pandore des violences et de l’inhumanité. Ingrédients parfaits pour que l’amitié turco-algérienne assassine Mamoudou Barry.
Au moment des faits, la description de la scène et les circonstances de l’agression ont toute suite fait penser à un supporter Algérien. Des antécédents de violences répétées sur les sub-sahariens et lors de cette CAN 2019 concourent à ces accusations sur le vif.
Pris dans l’élan de supporters algériens, cet individu est difficile à distinguer en effet. En plus, selon des témoignages, il lance à l’endroit de Mamoudou : « vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir », avant de lui ôter la vie. Une référence à la finale de la CAN 2019 qui se joue ce soir du vendredi 19 juillet, où chaque équipe finaliste veut « niquer » l’adversaire.
Cependant, ce déficient mental, informé de la tenue de la finale de la CAN 2019, est turque. Mais, il n’est pas là par hasard. Ce dernier vient d’un pays dont l’amitié avec l’Algérie qui joue cette finale, est ancrée. Au plan culturel et politique, turques et algériens partagent une longue histoire de plus d’un demi millénaire. Cela dit, qu’elle conséquence cette amitié d’alliés a sur les peuples ? Vraisemblablement, au cours de cette CAN 2019, ce visage monstrueux de l’humain ressort : le racisme.
Le racisme est très répandu au Maghreb notamment en Algérie. Dans ce pays, de nombreuses critiques ont fusé après l’élection d’une jeune femme au titre de miss. Le problème soulevé, son teint mat. Les autorités n’arrivent pas à juguler cette transmission virale de la haine.
Après l’homicide de ce Doctorant guinéen, la justice a retenu un dérapage raciste. Si l’auteur présumé de cette barbarie est gardé dans un hôpital psychiatrique pour bénéficier de soins, le remède au racisme est ailleurs. En voulant supporter un peuple allié, il a épousé toute la médiocrité et la méchanceté, toute la violence, toute la haine gratuite, qui se répand dans le Maghreb.
L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire du « fou meurtrier ». Aussi, les signaux donnés par ces nids de violences et de désordres créés par les supporters algériens défoncent la porte d’une folie en accalmie. L’excitation des supporters algériens se mêlent à trop d’actes inciviques. Les incidents qui se sont enchaînés lors de la célébration de la fête nationale française avec un motif footeux peuvent être foutage. Le réflexe de la zizanie, mère du chao, n’est point négligeable. Et, ce sont ces causes qu’il faut traiter dans cet hôpital psychiatrique. De même dans chaque peuple.
Le fair-play encouragé par les joueurs sur le terrain se constate rarement dans les gradins et en dehors. S’il n’est pas parfait sur l’aire de jeu, il s’oublie dangereusement au-delà. Sans anticiper des campagnes spécifiques liées aux antécédents des peuples (positifs et négatifs), le football devient un canal de la haine et non d’enthousiasme universel. A 21 ans, un jeune supporter algérien fauche avec sa voiture trois personnes en France, des centaines d’arrestations et de nombreuses destructions de biens, même après la victoire.
Sur place en Algérie, l’incivisme local lors d’un match de football en début d’année fait 62 blessés dont 45 policiers. Pour cette même compétition, l’an précédent, environ 80 blessés sont comptabilisés dont une trentaine de policiers. Une culture de la violence qui féconde et s’exporte.
Un supporter sénégalais a été poignardé dans le 18ème arrondissement de Paris par deux supporters algériens sur un scooter en marge de cette finale de la CAN 2019, relate la presse parisienne. Sanglante émotion.
Toute chose qui pousse cet internaute à s’interroger : « les supporters Sénégalais ou autres participants à la CAN ont-ils semé autant la zizanie ? ». Le Sénégal compte un peu plus de 300 000 ressortissants en France. Très loin du compte de l’Algérie, certes, 1,7 million. Mais, il n’en demeure pas moins que c’est assez pour créer une forte mobilisation à Paris où autre ville française. Malgré leur défaite, l’harmonie de la fête demeure avec ses accrochages collatéraux de montées de lait.
En Guinée, la mort du compatriote Barry, n’occasionne pas de tortures d’algériens. Idem après la victoire de l’Algérie, ses citoyens au Sénégal vivent en paix.
La Côte d’Ivoire a supporté massivement le Sénégal lors de cette finale, eu égard aux liens entre ces deux peuples. Mais, les nombreux malades mentaux qui sont dans les rues d’Abidjan n’ont pas tués d’algériens pour autant.
La Fédération internationale de football ( FIFA) veut mettre fin à la violence et au racisme autour de ce sport, porteur de valeurs humaines. Le nouveau règlement disciplinaire entré en vigueur ce mois de juillet prévoit de sanctionner les équipes autrices de « comportements racistes et / ou discriminatoires ». Reste à explorer profondément le cas des supporters.
Le défunt, Mamoudou Barry, n’a pas laissé sa famille, si justice et résolutions conséquentes émanent des autorités . Car, « alors que les lampions de la 32ème Coupe d’Afrique des Nations s’éteignaient et que les foules sportives exultaient, tu sombrais dans un coma sans retour », pleure le présentateur télé Robert Brazza.