L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) décrète l’Ebola, urgence sanitaire mondiale. Selon les experts de l’institution réunis mercredi 17 juillet en collège, le risque de propagation de la maladie à l’échelle mondiale est très élevé. Cette décision intervient après l’enregistrement d’un décès à Goma, deuxième ville de la RDC à la frontière avec le Rwanda. L’Ebola menace les voisins. 1 million de personnes vivent à Goma, carrefour important de transit et d’échanges entre pays de la région des Grand Lacs. D’ailleurs, deux cas ont été enregistrés en Ouganda en juin. Inquiétude généralisée !

1 676 décès sont imputés à cette fièvre hémorragique à virus Ebola pour cette seule vague épidémique enclenchée il y’a bientôt un an. Soit près de 67% des 2 512 cas signalés sur cette période.

En termes simple, cette « urgence de santé publique de portée internationale » est une alerte adressée aux 196 pays signataires du règlement sanitaire international. Ces pays sont invités à renforcer leurs garde-fous contre Ebola. Ce qui implique le renforcement de la surveillance dans les aéroports, aux frontières, dans les ports. Des contrôles systématiques sont prévus à ces endroits.

C’est la deuxième fois sur cinq que l’OMS décrète l’urgence sanitaire mondiale. D’abord en 2014 où l’épidémie a dépassé les frontières africaines. Ebola enregistrait 11 300 morts.