Grèves intempestives, insécurité, précarité, l’école dans ce creusé culturel, le Mali, est troublé depuis 2012. Les crises armées greffées à la corruption ont multiplié la destinée à la vulnérabilité sur les terres du gnougou.
A Ségou, sur 32 écoles fermées depuis 2017, seulement 2 ont pu rouvrir. Le désastre éducatif est général. Au centre comme au nord la menace sécuritaire est persistante. Tout comme, le manque de confiance en l’autorité à cause des corruptions multiformes.
Les groupes armées sont accusés d’empêcher le droit à l’éducation sous le prétexte d’une réforme en phase avec leur religion.
Le ministère de l’éducation nationale projette la réouverture de 300 écoles sur 900. Le déficit est béant. Les portes de la rue se chargent du reste… Ne dit-on pas que la nature à horreur du vide.
C’est la rentrée scolaire au Mali depuis le 1er octobre, des milliers d’enfants dans ce climat délétère de survie, sont recrutés pour toutes formes de traites et de maltraitance. Forces armées locales ou étrangères, ne parviennent à garantir la sécurité à ces écoliers. Pas besoin de rappeler la famine ou l’absence de cantine quand l’école ouvre un temps soit peu.