En Guinée comme en Côte d’Ivoire, l’extraction aurifère attire les jeunes de divers horizons. Plusieurs meurtres sont signalés suite à des conflits et d’autres pertes en vies humaines interviennent lors d’éboulements comme à Siguiri.
Selon les médias locaux, Siguiri et Koundian enregistrent des décès sur des sites d’orpaillage. En effet, Kodjo-Oulen localité de la préfecture de Siguiri, a reçu la visite du préfet après le drame d’un éboulement causant neuf(09) morts sur une mine interdite. Les derniers corps extraits ce dimanche 2 février.
En plus de la montée de l’incivilité, l’orpaillage clandestin favorise une recrudescence de la délinquance et de l’insécurité. A Koundian, dans la nuit du 31 janvier, deux orpailleurs ôtent la vie à un autre, selon les populations et un rescapé. Pour vengeance, la communauté a manqué d’incendier des locaux de l’administration réclamant l’un des présumés assassins arrêté.
De même en Côte d’Ivoire pays limitrophe ou la production aurifère hausse, la zone ouest proche de la Guinée a connu un éboulement sur un site à Zouan-Hounien. Un mort est signalé. Sur d’autres sites des suspicions d’assassinats retentissent en plus de la menace de ce fléau d’orpaillage sauvage dans les aires protégées et la biodiversité.