Minée par les effets du réchauffement climatique, l’Afrique est encore peu impliquée vers des solutions alternatives créatives et écologique. Elle continue d’importer des déchets de pays industrialisés par quantité innombrables. Quelques pays comme l’Afrique du sud, le Sénégal, le Bénin, le Rwanda voient leurs jeunesses mobilisées pour des plaidoyers de gouvernance durable.
La marche de Cotonou en phase avec le mouvement mondial #schoolstrike est un rappel à l’urgence de la mobilisation.

Déroulée ce 22 juin, malgré le climat social dominé par les ratés électoraux, la société civile et les leaders d’organisations de jeunes ont marché pour le changement des politiques environnementales locales.

« l’inaction climatique menace l’avenir des générations » peut-on lire sur les mains en l’air implorant ciel et terre pour des actions afin d’aboutir à 1,5°C de réchauffement.

Les calculs des pays industrialisés, principaux pollueurs orchestrant une léthargie dans l’application des résolutions des successives Cop pour l’environnement interpellent le leadership continental et les gouvernances locales.

Plus de 1000 morts aux Mozambique et pays voisins après des cyclones enchaînés. Les récoltes agricoles principales sources d’économie sont affectées dans l’ouest de l’Afrique. La ruée vers l’or et toutes les formes d’insécurités qui découlent de cette pression sur les ressources naturelles complètent les vulnérabilités liées à la pollution causée par ces vieux véhicules importés. Ils inondent les nuages du continent.

L’eau potable déjà rare, les sources d’eaux tarissent. Du fleuve Niger au Bandama pollués sans omettre la crise à Bouaké suite l’assèchement de la Loka, des mesures d’urgences prises restent temporaires. La menace du réchauffement climatique est insistante.