Au Soudan du sud, les victimes haussent et atteignent jusqu’à un(1) million de personnes. Du côté de l’Afrique centrale, les dégâts sont tout aussi désastreux. « Près de 6634 personnes se sont retrouvées sans aucun accès à une source de nourriture, car les champs étaient inondés », relate Serge A. Boro, Humanitaire. En cette année 2019, l’Afrique a connu sa plus grave crise d’inondation depuis 40 ans. Afrique Pacifique a mené à ce propos plusieurs sensibilisations en multipliant les diffusions et partages. Cette imprévisibilité climatique comme un coup de massue, fragilise la relève postcoloniale des communautés laissées à un niveau d’urbanisation précaire et doublement bactériémique.
« Les inondations ont recouvert des communautés entières et rendu l’accès aux services de base et aux marchés impossibles. Les routes sont impraticables, les récoltes ont été détruites. », telle est la triste constatation de Solidarité International, au Soudan du Sud. Et de poursuivre, « les populations sont extrêmement vulnérables aux épidémies de paludisme et de maladies d’origine hydrique, comme le choléra.»
Les inondations ont touché toute l’Afrique depuis le Nord au sud en passant par sa corne jusqu’aux zones centre, est et ouest. Certes les niveaux et les risques étaient souvent moins élevés comme en Afrique de l’ouest mais l’impact psychosocial de ce fléau climatique demeure de taille. Ces millions de ménages vulnérables et sinistrés affronteront sur des générations leur relèvement.
Dans ces zones où des conflits armés et des épidémies comme Ebola, Choléra ou Paludisme sont déjà signalées en amont, la vie devient un calvaire sanitaire et sécuritaire. Un partage d’humanité permet de sauver des familles. Une implication pour trouver des solutions durables change le visage de l’humanité.