Le constat reste alarmant malgré la réduction des décès. L’ Afrique enregistre 70% des décès maternels dans le monde. Et pourtant, « jusqu’à 77 % des décès maternels en Afrique sont dus à des causes directes évitables telles que : les hémorragies, les infections, les avortements non sécurisés et des accouchements difficiles », alerte l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Avec tant de prouesses techniques, à l’échelle mondiale, « toutes les 2 minutes, une femme meurt de complications liées à sa grossesse ou à son accouchement ». Ce drame dégrade l’humanité. Accéder à des soins de santé de qualité est un droit humain fondamental.

Certes, en Afrique, continent principalement affecté, la mortalité maternelle a diminué de 40 % entre 2000 et 2023. Cependant, il convient de mettre les bouchées doubles afin que le berceau de l’humanité ne soit pas celui de la mortalité. « Chaque année, un million de nouveau-nés décèdent dans la Région africaine, soit 120 toutes les heures. La plupart de ces décès surviennent dans la première semaine de vie », déplore l’OMS.

La promotion des soins et l’accès à un suivi médical qualitatif font largement défaut. Plus grave, les crises sécuritaires et la corruption endémique dévastent les dispositifs sanitaires en Afrique. Selon l’OMS, « chaque jour, 800 femmes décèdent de complications évitables liées à la grossesse et à l’accouchement. 70 % de ces décès surviennent en Afrique », faut-il le mentionner. Certainement, avec un engagement conséquent, chaque pays peut protéger les mères et leurs nouveau-nés.