L’AVC n’est pas une maladie de vieux. Cette pandémie touche dès les plus jeunes âges des milliers d’enfants chaque année et pourtant en bonne santé. 70% des enfants victimes d’AVC gardent des séquelles physiques et intellectuelles.
Les difficultés s’enchaînent pour de nombreux enfants du fait des retards psychomoteurs et des déformations pour les survivants. Les causes de ce fléau chez l’enfant restent imprécises. Aussi, l’AVC survient-il souvent d’une cardiopathie congénitale et d’infection du placenta.
Toutes les 4min, de nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux surviennent en France. Il y a sept ans, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) chiffrait à 17,5 millions le nombre de victimes décédées de crises cardiaques et d’AVC. L’Organisation précise : « Contrairement à ce que l’on croit généralement, plus de 3 de ces décès sur 4 sont survenus dans des pays à revenu faible ou moyen, et les hommes et les femmes ont été touchés de la même façon ».
Au Mali, pour les cas parvenus à l’hôpital Gabriel Touré, l’on dénombre plus de 1000 souffrants d’AVC par an. En Côte d’Ivoire, ce fléau est devenu la 1ère cause d’hospitalisation en neurologie. L’AVC entraîne 60% de décès dans les hôpitaux au Burkina Faso. Au pays de Ali Bongo, lui-même victime, l’alerte demeure autant préoccupante. Le désastre général causé par ce fléau surprenant progresse et s’impose comme une fatalité. Ceci interroge sur les changements physio-contemporains.
Outre, la recherche progresse et permet deux types de traitements. L’un consiste à dissoudre le caillot et l’autre à introduire une sonde jusqu’à l’artère cérébrale.
Le ratio risque et prise en charge invite à plus de prévention. L’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Une alimentation saine, un exercice physique régulier, éviter la consommation de tabac, vérifier et contrôler votre risque cardiovasculaire général, sont les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.