Sur l’ensemble du territoire national de Côte d’Ivoire(322 462 km²), la sécurité est totale ressassent les gouvernants aux citoyens quand quelques poches d’insécurité sont signalées. Une causette populaire découle de ce débat citoyen attractif : La terre Akwaba est sécurisée comme Génève. L’indice de sécurité est passé à 1.1 indique le Conseil national de sécurité à la grande surprise des kpakpato. Seulement, les cortèges des gouvernants laissent planer un sentiment contraire. Pour preuve une simple visite du chef de l’Etat à moins d’une heure de route de Bouaké mobilise 3000 soldats et des engins de guerre. Dont, l’hélicoptère MI 24D « abîmé lors de son atterrissage ». Où est le conflit ?
Le conflit est dans la gestion, dans la transparence de la communication de masse, dans la rigueur pour moins s’appauvrir et mieux se construire. La gestion des moyens de l’Etat et la transparence dans la gouvernance se posent comme des urgences pour une profitabilité durable des investissements consentis au prix de sacrifices sur plusieurs générations. La dette a quintuplé atteignant plus de onze(11) mille milliards, son service préoccupe déjà! Fort heureusement, l’accident de l’aéronef de la guerre froide n’occasionne pas de pertes en vies humaines. L’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire dresse comme bilan, quatre blessés dont un cas grave sans pronostic vital engagé.
Dans le cadre de la réforme de son armée, la Côte d’Ivoire a prévu l’achat d’équipements militaires à hauteur de 1,2 milliard d’euros, sans additionner les coûts des formations. Il est facile de deviner le nombre d’écoles, hôpitaux, d’usines; le nombre de paysans pouvant sortir de la précarité grâce aux moyens investis dans cet hélicoptère de combat abîmé brusquement. Il y a deux ans, le gouvernement avait précisé lors de cet investissement, le rôle de défense du territoire national que jouerait ces types d’engins. Cependant, tout comme les véhicules administratifs, les ambulances utilisées à des fins contraires, le contribuable peut rajouter une nouvelle ligne à sa facture. Qui deviendra une promesse de gouvernement dans quelques mois. Car, les défis sécuritaires dans l’espace ouest-africain sont pressants.
Bouaké est la deuxième ville de la Côte d’ivoire dit-on. La décentralisation se constate quand lors d’une visite d’une autorité, l’administration publique à Abidjan redouble en lourdeur pour qu’un déplacement officiel dans une région du pays gagne en ferveur. Dans les régions du nord, l’accès à un robinet d’eau est assuré dans moins de 7% des ménages. Au centre nord dans le Hambol, région hôte, le gouvernement préconise encore de réparation de pompes. Dans une gouvernance durable, le système de pilotage s’adapte à la mentalité pour lui assurer plus de vitalité.