Le président de l’Association Chrétienne du Nigéria décède après une vingtaine de jours de détention, otage du groupe armé Boko Haram. Andimi est décapité par ces combattants radicaux qui avaient fixé une rançon pour mettre fin à leur action et autoriser sa libération.
C’est une triste nouvelle annoncée aux communautés chrétiennes du Nigéria et du monde entier. Réputés pour des actes de violences et massacres consécutifs sur les populations, le groupe armé Boko Haram est présenté comme auteur-commanditaire de ce crime à relent financier et religieux.
En effet, Lawan Andimi, otage de ces hommes armés depuis début janvier, est tué la tête tranché après l’imposition d’une rançon de deux millions d’euro pour sa libération. Malgré la mobilisation d’un montant de 5000 euros, le pasteur Andimi qui n’a pas renoncé à sa foi chrétienne meurt comme un apôtre persécuté en ce 21ième siècle.
La laïcité et la diversité de culte redeviennent des motifs de nombreuses violences et crimes. Une centaine d’adolescentes encore détenues et violées, voient leur dignité brimée au quotidien par Boko Haram. En attente d’un climat plus favorable aux droits humains garanti par les décideurs du continent, les familles endeuillées sont inconsolables.