Riche en ressources naturelles, culturelles et intellectuelles, le patrimoine mondial africain représente un potentiel authentique à valoriser et préserver. En ce sens, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du patrimoine mondial africain, plusieurs appels et initiatives sont lancés.

Sur la liste du patrimoine mondial, figurent 148 sites situés en Afrique. La diversité et la densité du patrimoine mondial africain suscitent plusieurs convoitises, surtout que, ce continent est le berceau de l’humanité. A cet effet, le Directeur du centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, Eloundo Assomo, rappelle « la responsabilité de le protéger, de le promouvoir, de l’utiliser, pour les générations actuelles, mais aussi de le transmettre aux générations futures qui vont continuer à le protéger ».

Inestimable source d’inspiration, d’éducation et de résilience, le patrimoine mondial africain se distingue comme « un symbole d’harmonie entre l’homme et la nature », relève le Président Directeur Général du Groupe Cofina, ébloui par le Mont Nimba, ce « sanctuaire de biodiversité ». « Ce mont Nimba, qui a aussi inspiré notre nom “Neemba”, est le reflet de notre histoire, de nos identités, mais aussi de notre potentiel pour les générations futures », confie le Chairman de Neemba, une deuxième entreprise spécialisée dans la manutention, pilotée par le promoteur de la mésofinance Cofina.

Par ailleurs, au regard de l’histoire, avoir les yeux tournés vers un avenir prospère, paisible et digne recommande aux peuples d’Afrique de s’approprier la protection, la reconstitution et la promotion du patrimoine mondial africain. Avec en priorité, une axiologie pour la transmission de la formation et la consolidation de l’immense trésor que porte le patrimoine mondial africain.

Pour réussir ce challenge, sur les traces de l’émérite Cheick Anta Diop, les industries créatives et culturelles (ICC) demeurent des canaux importants qui assurent la synergie entre les savoirs littéraires, scientifiques, éclectiques et les opportunités socioéconomiques liées au patrimoine mondial africain. A ce propos, l’auteur du livre MON COMBAT POUR LE PATRIMOINE MONDIAL AFRICAIN, Sally Thiam, poursuit son engagement avec une sortie cinématographique intitulée « Gorée : le cri d’alarme », à découvrir le 10 mai à Dakar.