Le Prix Les Afriques s’annonce avec ses cinq finalistes désormais connus par le grand public après délibération du jury. Les lots offerts au vainqueur promettent plusieurs perspectives pour la valorisation de la littérature et de la culture.

Ouvert depuis 2016, Le Prix Les Afriques se tient prêt à porter la flamme de la créativité littérature encore en 2020, malgré la fureur de la pandémie sanitaire de la Covid-19. Le Cercle des amis des écrivains Noirs Engagés (LaCeneLitteraire) dévoile cinq œuvres en lice pour succéder à l’écrivain Elnathan John, après une présélection de vingt-huit(28) ouvrages soumis à l’appréciation du jury.

Reste avec moi de l’écrivaine nigériane Ayòbámi Adébáyò, paru aux Editions Charleston. Ou, Les Confessions de Frannie Langton de l’écrivaine jamaïcaine Sara Collins à l’affiche chez Belfond. En plus, de Rouge impératrice, une sortie camerounaise de Léonora Miano, paru aux Editions Grasset. Tous en quête du sacre, avec l’écrivain malgache Johary Ravaloson et l’ougandaise Jennifer Makumbi. Auteurs respectifs de Amour, patrie et soupe de crabes aux éditions Dodo Vole et Kintu  publiée chez Metailié.

Douze membres du jury auront la responsabilité de choisir parmi ces talents précités celui qui emportera la somme de 6000 francs suisse. Avec, une offre soumise à l’appréciation de l’éditeur pour l’achat des droits d’auteur en Afrique francophone. Ainsi qu’une série d’autres avantages listés dans le communiqué de LaCeneLitteraire.

Les membres du jury du Comité de lecture du Prix Les AFRIQUES sous la Direction de Christelle N’goulou s’active pour la proclamation du lauréat de cette édition 2020 ce 30 octobre.

Présidé par le Professeur de littérature Ambroise Kom, LaCeneLitteraire indique dans son communiqué l’indépendance du jury constitué pour relever la créativité littéraire d’origine africaine et afrodescendance. L’attente des nominés et des lecteurs s’abreuvent alors de patience, avec déjà des encouragements mérités à tous les participants de cette édition. Preuve au triple du dynamisme de la culture africaine et afrodescendance, si éprouvée par les restrictions liées aux contraintes subséquentes à l’apparition du virus de la Covid-19. Sauf que, la symphonie des œuvres de l’esprit brave toute distance et s’exprime pour guérir l’Être sous les barrières de protection.